Comment contester une décision d’AG ?
Article régulièrement mis à jour. Rendez-vous en fin d’article pour le cas spécifique du vote par correspondance.
Toute contestation de décision d’assemblée générale se fait dans le cadre de l’article 42 de la loi de 65.
Quels sont les points importants à retenir de l’article 42 si vous souhaitez contester une décision prise lors de la dernière assemblée générale de votre copropriété ?
- être opposant ou absent
- ne pas dépasser le délai de deux mois
- contester devant le TGI avec un avocat
Lisez la suite pour en savoir plus !
L’article 42 de la loi de 65 établit dans quelles conditions un copropriétaire peut contester une décision d’assemblée générale et demander son annulation ou demander l’annulation d’une assemblée générale dans son ensemble. La jurisprudence également permet de préciser les modalités de contestation. Et dans ce cas précis, elle n’est pas à négliger.
Si cela concerne l’ensemble des copropriétaires :
Deux points principaux à noter : toute contestation de décision d’assemblée générale qui concerne l’ensemble des copropriétaires et à mener dans un délai de deux mois à réception du PV d’AG. Cette contestation doit avoir lieu devant un tribunal. Une lettre recommandée au syndic n’est pas une contestation.
Si le point contesté ne concerne que vous, alors il s’agit d’une action personnelle. Reportez vous à la fin de l’article.
Cette contestation ne peut se faire qu’à plusieurs conditions :
Préjudice personnel
Si vous décidez de contester une décision d’assemblée générale c’est que celle-ci vous porte préjudice. Il n’est pas possible de le faire pour son voisin, ou bien juste parce que vous avez un contentieux personnel et que vous cherchez tous les moyens de nuire à la personne.
Copropriétaire
Pour contester la décision de l’assemblée générale d’une copropriété, il vous faut être copropriétaire. Même si la décision vous porte préjudice, si vous n’êtes qu’un voisin, ce n’est pas ce genre d’action en justice auquel il faut avoir recours.
Décision d’AG
Ce que vous pouvez contester c’est une décision d’assemblée générale. Vous ne pouvez contester un débat, mais pas non plus une décision sous réserve ni une décision de principe. Notons donc qu’une décision d’assemblée générale est une résolution donc un texte, qui a été soumise à un vote. Il y a donc des règles qui s’appliquent pour que la résolution et le vote soient conformes aux textes et valables. Vous pouvez par exemple lire l’article CoproConseils sur les majorités
Conséquences
Attention, si vous contestez la validité d’une assemblée générale et que celle-ci est effectivement annulée, c’est l’ensemble des décisions prises qui sont concernées. Ainsi, si c’est une assemblée générale ordinaire qui est annulée la copropriété peut du coup se trouver en carence de syndic par exemple.
En 2025, la cour de cassation a d’ailleurs considéré qu’en cas d’annulation du mandat du syndic dans le cadre d’une annulation d’AG, le syndic devait restituer les honoraires perçus. Ce qui est à la fois logique et étonnant car le syndic a malgré tout géré la copropriété durant tout le temps de mise en oeuvre de la justice.
Deux mois
Vous ne pouvez contester que dans un délai de deux mois après avoir reçu le procès-verbal d’assemblée générale. En dehors de ce délai, les décisions deviennent irrévocables. (hors répartition individuelle des charges, consultez-nous si votre problème est de cet ordre et lisez également notre article sur la répartition des charges communes générales).
Ce délai a encore été confirmé dernièrement par une décision de la cour de cassation du 12 janvier 2022. Même si l’assemblée générale de copropriété prend une décision irrégulière (exemple contraire au règlement de copropriété), cette décision est irrévocable si elle n’est pas contestée dans le délai des deux mois de l’article 42.
Absent ou opposant
Il faut être enregistré absent ou opposant pour pouvoir contester. Cette disposition est très importante. Si vous avez changé d’avis, c’est trop tard. Si vous avez donné un pouvoir sans préciser les consignes de vote et que vous n’avez pas été enregistré comme opposant c’est trop tard. Plus grave : si le syndic n’a pas noté votre opposition, c’est également trop tard. le scrutateur doit vérifier. Le président doit signer. La probité du président de séance est cruciale. Assurez vous, lorsque vous êtes opposant, que vous avez bien été pris en compte comme tel. Vous pouvez demander au syndic d’annoncer verbalement après chaque vote, qui a été enregistré comme opposant. Sauf si vous préférez être absent, auquel cas vous êtes certain de pouvoir contester !
La qualité d’opposant s’apprécie résolution par résolution. Le syndic doit vous avoir noté opposant sur le point sur lequel vous contestez. Même si par ailleurs vous avez voté pour et que ce vote est en contradiction avec le vote contre, peut importe.
Par contre, si vous demandez l’annulation de l’ensemble de l’AG, il faut constamment avoir été noté opposant. C’est ce qu’un arrêt de la cour de cassation de mars 2019 semble indiquer en précisant : “un copropriétaire ne peut demander l’annulation d’une assemblée générale dès lors qu’il a voté en faveur de certaines des décisions prises“.
Quoi qu’il en soit, c’est toujours le juge qui tranche. L’annulation n’est jamais automatique.
Tribunal
Une contestation n’est pas une simple lettre de mise en demeure, fut-elle recommandée. Il faut pour contester une décision d’assemblée générale, une action en justice contre le syndicat des copropriétaires. Cette action se mène auprès du TGI duquel dépend la copropriété. Une attestation délivrée par huissier permettra de le prouver.
Est-il impératif d’être accompagné d’un avocat ?
OUI ! Au tribunal de grande instance, les actions se font sur requête. Celle-ci doit être impérativement déposée par un avocat.
Non suspensif
Une décision d’assemblée générale s’impose à tous les copropriétaires. Lorsqu’un copropriétaire la conteste, elle continue de s’imposer. Seul le jugement du tribunal peut la rendre caduque. Le fait qu’un copropriétaire conteste ne suspend pas l’application d’une décision d’AG.
Dommages et intérêts
Le tribunal peut annuler la décision ou l’ensemble de l’assemblée générale et accorder des dommages et intérêts au copropriétaire plaignant. Attention, il peut également condamner le copropriétaire plaignant à verser des dommages et intérêts si le tribunal a été saisi abusivement.
NB : Point à vérifier si vous êtes hors délai.
Notez : Le syndic doit informer les copropriétaires dans un délai d’un mois, du fait qu’ils ont un délai de deux mois pour contester les décisions prises en AG. Pour cela il faut que le syndic le notifie clairement dans le procès verbal d’assemblée générale (PV d’AG) ou à défaut dans une lettre circulaire jointe au PV d’AG.
Si cette notification n’apparait pas en toutes lettres, alors elle n’est pas opposable. Le législateur porte alors le délai de contestation à 5 ans. C’est un petit détail à vérifier si vous êtes hors délais. Mais il faut mieux ne pas compter sur ce défaut, les syndics sont en général attentifs à ces détails !
S’il s’agit d’une action personnelle
L’article 42 de la loi de 65 fait une distinction entre les actions. Les actions personnelles ne sont pas soumises aux mêmes délais.
Le premier alinéa de l’article 42 précise qu’il s’agit des “actions personnelles”.
Mais la cour de cassation a émis un jugement en février 2018 qui précise ce que l’on entend par “actions personnelles” dans le cadre de l’article 42.
Il s’agit uniquement des contestations d’appels de fonds et de répartition individuelle des charges.
Ce même premier alinéa de l’article 42 de la loi de 65 a été modifié par la loi ELAN de novembre 2018.
Auparavant il était précisé que le délai de contestation pour les actions individuelles était de 10 ans. Le législateur a choisi d’aligner le droit de la copropriété sur le code civil. Il lie donc les deux en renvoyant à l’article 2224 du code civil. Ainsi, depuis le 25 novembre 2018, le délai de contestation pour les actions individuelles n’est plus que de 5 ans.
Notons également que la jurisprudence ajoute un détail important : Dans ce cas précis le copropriétaire concerné était bien le seul à subir le préjudice d’une erreur de répartition. L’AG avait approuvé les comptes. Le copropriétaire ayant saisi la justice n’avait pas été noté opposant ni défaillant. Le délai de deux mois était dépassé. Malgré cela, la cour de cassation lui a reconnu le droit de contester l’erreur de répartition. Ainsi donc, il n’est pas nécessaire d’être noté opposant ou défaillant pour contester dans le cadre d’une action personnelle.
En résumé :
Si votre contestation ne porte que sur la répartition de vos propres charges, alors le délai dans lequel vous pouvez contester est de 5 ans, même si vous n’avez pas été noté opposant ou défaillant.
Notez que CoproConseils est là pour vous épauler, vous conseiller, vous aiguiller si vous une décision d’assemblée générale vous porte préjudice, n’hésitez pas à nous consulter.
Anticiper pour éviter de contester :
Évidemment si vous lisez cet article, c’est qu’il y a toutes les chances pour que l’AG soit passée puisque vous songez à la contester. Néanmoins, il y a une AG chaque année. Vous l’aurez compris, la contestation d’une décision d’AG n’est ni facile, ni rapide, ni gagnée d’avance. L’idéal serait de pouvoir s’en passer.
La contestation de décision d’AG constitue la seconde source de contentieux en copropriété après le recouvrement de charges. Ce sont des frais qui pourraient être évités.
L’implication dans la gestion de votre copropriété est peut-être une solution ! Nous vous conseillons donc de participer à la réunion de vérification des comptes, que vous ayez missionné ou non CoproConseils. Nous vous conseillons également d’être présent en assemblée générale. Enfin, considérez l’idée de faire partie du conseil syndical. Lorsqu’on est impliqué dans la gestion de sa copropriété, on est plus à même de faire prendre nos besoins en considération.
Vous pouvez si vous souhaitez lire ces règles dans les textes vous plonger dans le site légifrance.
Dispositions propres aux assemblées générales par correspondance.
Suite aux dispositions législatives dérogatoires mises en place pour faire face à l’épidémie de COVID, les assemblées générales par correspondance sont devenues monnaie courante. L’urgence dans laquelle tout cela a été mis en place, a eu pour conséquence que de nombreuses décisions prises durant ces AG ayant utilisé le vote par correspondance ont été contestables. Désormais le vote par correspondance est entré dans les habitudes des copropriétés. Il n’en reste pas moins que son application donne lieu à de multiples interprétations et contestations.
Notez un point important : même si une résolution a été présentée de manière contestable dans le formulaire de vote par correspondance, si vous n’êtes pas opposant, vous ne pouvez contester dans le cadre de l’article 42. Si vous voulez être certain de pouvoir contester il faut noter noir sur blanc sur le formulaire de vote “non votant” en face de la résolution qui pose problème.
Notez également que si vous votez par correspondance lors d’une AG qui se tient en partie en présentiel, et que lors des débats la résolution est modifiée, votre vote sera automatiquement compté parmi les défaillants. C’est à dire que vous aurez le droit de contester.
Bonjour
Une résolution “sous article 25 ou à défaut article 25-1” comme noté sur le PG d’AG , si lors du premier vote a obtenu 1/3 des votants , mais n’a pas été soumise à un second vote, est-ce qu’il y a faute du syndic ou y a t il certaines limitations à l’article 25-1 qui empêchait de procéder à un second vote ?
Merci
Bonjour
Théoriquement si une résolution a obtenu un tiers, mais ne passe pas au 25, le syndic doit immédiatement procéder à un second vote au 25-1.
En pratique certains syndics considèrent que les suffrages exprimés lors du premier vote sont les mêmes et enregistrent juste administrativement le passage au 25-1. Ce qui est irrégulier parce qu’il doit être possible de changer d’avis.
Il est également possible que le syndic ne prenne pas la peine de passer au 25-1 et considère la résolution comme rejetée. Ceci est également irrégulier puisque les conditions de l’article 25-1 sont réunies.
MAIS, ce qui est irrégulier en matière de vote ne donne pas droit à une annulation d’AG de plein droit.
Il faut contester dans le cadre de l’article 42.
Si personne ne conteste dans les deux mois, alors la décision est entérinée, même si le vote est irrégulier.
Cordialement
Bonjour,
Notre regie affirme que toute saisie du TGI/action en justice est soumise a un vote en AG a la majorite. Est ce exact? Nous voulons contester, annuler et potentiellement poursuivre pour abus de majorite un copro qui a vote contre une injonction de la mairie pour travaux d’urgence de toiture. Merci d’avance et cdt.
Bonjour
Tout copropriétaire ayant voté contre ou ayant été noté absent lors de la dernière AG a la possibilité de contester à titre personnel dans le cadre de l’article 42.
Par contre effectivement une démarche devant un tribunal au nom du syndicat des copropriétaires doit être décidée en AG.
Cordialement
bonjour,
propriétaire dans une copropriété de 2 bâtiments pour lesquels le règlement précise que les charges d’eau et d’électricité sont charges spéciales à chaque bâtiment.
Lors de l’ag de 2021, une résolution a entériné la mutualisation de ces charges et j’ai voté contre, sans aller en justice contre le syndicat
Cette année, je veux faire valoir que c’est contraire au règlement, cette résolution ayant d’ailleurs été votée à l’article 25 et non à l’unanimité comme prévu au règlement;
Je pense ne plus avoir de recours.
Merci de votre avis
Bonjour
Effectivement, vous n’avez plus de recours concernant les comptes de l’année dernière que vous n’avez pas contesté dans les temps.
Mais il n’en va pas de même pour les comptes de cette année. Si le RC n’a pas été modifié entre temps, et si la mutualisation est de nouveau appliquée, vous pourrez à nouveau voter contre et cette fois ci contester dans le cadre de l’article 42.
Avertissez le syndic de votre volonté d’aller devant le tribunal lorsque vous serez en AG, avec un petit peu de chance il changera son fusil d’épaule car il doit savoir que l’application du RC ne souffre aucune exception.
Cordialement
Bonjour Équipe CoproConseils,
Notre AG a voté l’autorisation pour une construction d’une TRÉMIE alors que le dossier respectif à cette requête était quasiment vide à différents niveaux (pas de note calcul Ingé ‘Béton’ / aucune assurance démontrée / aucun Expert Indépendant nommé pour contrôle à priori ET à posteriori de la faisabilité des travaux et que ceux-ci ne compromettent pas la structure/stabilité de l’immeuble, etc).
—> Cette validation de l’AG est-elle révocable (via Justice ou recours amiable) !?? Compte tenu du fait qu’elle ne respecte pas la Loi (ni notre règlement) et qu’elle est donc implicitement caduque, selon moi.
Merci de vos conseils avisés,
Sincèrement,
Elo Julia.
Bonjour
Une décision d’AG est “implicitement caduque” comme vous dites si elle est contraire à un article d’ordre public. Ce qui n’est pas le cas ici.
Vous pouvez contester la décision dans le cadre de l’article 42 par contre.
Cordialement
Bonjour,
Lors d’une AG, est-il possible/valable que le vote d’une personne par procuration change entre le vote en article 25 pour un “contre” et passe au “pour” sachant que cette personne n’est pas présente et que ce vote change le résultat final ?
La personne ayant fait procuration indique qu’elle souhaitait le non mais l’aurait indiqué que oralement et non sur la procuration.
Une contestation reste t-elle possible ?
Bonjour
Si ce que vous appelez “procuration” signifie que la personne absente a donné mandat à une personne présente, alors la personne présente peut tout à fait changer d’avis entre le vote au 25 et le vote au 25-1.
Concernant la contestation, il y a plusieurs cas possibles, il est impossible de tous les traiter dans les commentaires de ce site. Merci de prendre un rendez-vous téléphonique.
Cordialement
Un copropriétaire souhaite acheter une partie commune au sous sol d un immeuble dans le 16eme de plus de 15m2. il en propose 2000€ alors que dans le quartier 1m2 de cave se vend plus de 2000€ (ce qui ferait plus de 30000€ les 15m2). Il était le seul à savoir que ce local était disponible puisque ce copropriétaire était l ancien propriétaire de l immeuble qu’il a mis en copropriété en 2015 en vendant 60% des lots. Donc personne n’était au courant et ne pouvait faire d’offre.
Le syndic est de connivence avec ce copropriétaire puisque c est aussi son gestionnaire de bien… Le point mis à l ordre du jour de l’ag n’a pas été fait par LRAAR le syndic nous a répondu que ce n’était pas obligatoire.
Que peut-on faire pour empêcher cette vente ?
Bonjour
La vente d’une partie commune ne peut en aucun cas se faire sans l’aval de l’AG.
Il n’est pas obligatoire d’envoyer par recommandé la demande de mise à l’ordre du jour d’une question par un copropriétaire. C’est simplement une recommandation car sans cela il suffit au syndic de prétendre qu’il n’a rien reçu pour que la question ne soit pas examinée. Pour plus d’information sur la contestation ou la meilleure stratégie à adopter, n’hésitez pas à prendre rendez-vous téléphonique avec un expert.
Cordialement
Bonjour,
J’habite dans un immeuble neuf construit en 2017 où il y a 46 propriétaires.
L’ancien syndic semble avoir été défaillant, aussi bien au niveau de l’entretien de la chaudière collective qu’au niveau des conseils à suivre en matière de recours contre l’entreprise qui l’avait installée. Ce soir, en AG, ils ont incité les copropriétaires à voter pour l’installation de chauffe-eau individuel à nos frais pour abandonner la chaudière collective.
Bien évidemment cela est très compliqué et implique un certain nombre de travaux pour chacun.
Comment puis-je contester ce vote ?
Je vous remercie.
Bonjour
L’abandon d’un chauffage collectif doit se voter à l’unanimité.
Il n’est donc pas très difficile de s’y opposer.
Il suffit de voter contre.
Cordialement
Bonjour,
Il a été voté en AG des travaux exceptionnelles concernant la piscine pour un montant max de 18000 euros (Changement des caillebotis)
Lors de l’AG suivante les travaux effectuées ont couté 5760 euros.
Le syndic et le président du conseil syndical (a lui seul) ont décidé de se servir du delta d’environ 9000 euros pour d’autres travaux (changement d’une pompe) non votés en AG pour un montant total de 15000 euros (Inférieur donc de 18000 euros)
Ces dépenses ont été dissumulés sous les travaux initialement voté(Changement des caillebotis) pour un montant de 15000 euros sans aucun détails des travaux additionnels.
Est-il légal de cacher des dépenses sous d’autres budgets initialement alloués sans aucun accord des co-propriétaires et aucune transparance dans les comptes puisque rien n’apparait ?
En vous remerciant
Bonjour
Effectivement c’est parfaitement irrégulier et illégal.
Cordialement
bonjour,
nous avons voté en janvier 2022 en AGO des travaux exceptionnels avec l’intervention d’un mâitre d’oeuvre.
Fin octobre les travaux ne sont toujours pas planifiés, le syndic vient de nous dire qu’une des entreprises retenue à fait faïte et qu’une autre augmente son budget de 10 %.
Le syndic nous impose de voter seulement l’augmentation des budgets sans pouvoir revenir sur le vote de la première AG.
Cela est-il normal ? je ne trouve pas le texte de loi qui me permettrait d’éclaircir ce point.
Merci pour votre aide.
Bonjour
Si aucune avance n’a été faite à l’entreprise, ni aucune dépense d’aucune sorte en rapport avec le vote de ces travaux, alors l’assemblée peut revenir sur sa décision. Sinon soit elle revient sur sa décision mais doit assumer les pénalités contractuelles prévues en cas de dédite, soit elle est tenue à réaliser les travaux votés.
Cordialement
Est ce que une assemblee generale speciale peut être convoque entierement par formulaire de vote par correspondance sans possibilité de debats en visioconference lors de la periode du mois d’août 2022?
Bonjour
A ce jour (octobre 2022) il n’est illégal de convoquer une AG totalement dématérialisée. Toute assemblée générale de copropriété doit être convoquée à une heure et un jour défini, doit proposer à la fois un lieu physique (où tout copropriétaire a le droit de se rendre s’il le souhaite), et la possibilité de voter par correspondance.
La visio-conférence n’est pas une solution que le syndic peut décider sans l’approbation préalable de l’AG.
Cordialement